Le propos de l’exposition de Dorothée Selz n’est pas de faire un constat sur l’utilisation de l’image, de ses détournements possibles à la manière d’un Marcel Duchamp et de ses readymade (objets usuels, utilitaires modifiés ou non devenus objets d’art par le seul choix de l’artiste).
L’artiste, ici, porte le regard du peintre qui s’interroge et se confronte avec l’ambiguïté de l’image. C’est en cela que cette exposition est, simplement, la proposition d’un autre regard, une possibilité de revisiter l’image.
En effet, Dorothée Selz prend pour support une image déjà existante, qui se réfère à une période, une image qui peut être reconnue, un déjà vu, source de réminiscences pour tous. Coloriages enfantins, couvertures d’albums de science-fiction, images d’Épinal de la guerre, ces sujets populaires ne sont néanmoins pas banals. Grâce au travail de l’artiste, l’œil permet de les redécouvrir, de voyager. Tout comme au cinéma c’est l’évasion par l’image et par son travail plastique, ses interventions, Dorothée Selz nous invite à pénétrer dans son imaginaire, dans ses interprétations.
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L'expo en quelques dates
> Du 18 octobre 2003 au 25 janvier 2004