Un enfant, une chèvre, un arbre, un cerf-volant et un ours. Secouez et rejouez l’histoire. Quentin Duckit a interchangé les protagonistes avec, comme résultat évident, une certaine absurdité et un grand désordre qu'il s’est plu à exploiter. La fonction de l’arbre-pont est remplie par l’enfant surdimensionné, l’ours fait voler une chèvre et c’est le cerf-volant qui attaque… ! Si tous les personnages de Rabier sont présents, leurs actions n’ont plus de sens : même l’arbre perd ses racines pour aller s’implanter de l’autre côté du ravin. Pour servir de point d’arrimage à la ficelle de la chèvre. Monde à l’envers ou carrément déboussolé ?
Diplômé de l’école Émile Cohl à Lyon, il intègre en 2011 la section illustration des Arts Décoratifs de Strasbourg (HEAR). Il a travaillé avec les éditions Milan, Flammarion, Glénat et Le Pommier. Il est membre des collectifs Psoriasis et Couteau.
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