En diptyque, la complainte éditée par Pellerin à Épinal relate l’histoire d’Adélaïde et Ferdinand. La tragédie qui se joue est l’oeuvre d’un rival qui, profitant du départ de Ferdinand, tente de charmer la belle. Quand Adélaïde repousse ses avances le prétendant furieux affirme l’avoir séduite... Aveuglé par la jalousie, Ferdinand donne alors la mort à son épouse. Somme toute, quel péché Adélaïde a-t-elle commis pour mériter tel châtiment ? Celui de rester fidèle...
Effroyable châtiment pour cette pauvre Adélaïde que d’être traînée à mort par les cheveux, attachés à la queue du cheval de son bien-aimé. J’avais envie d’offrir un dernier rebondissement plus burlesque à cette histoire sordide et à Adélaïde. « Figures libres » ou ironie du sort, l’image est à cheval entre jeu de voltige et jeu de torture.
Sophie LÉCUYER
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