L’image de cette chaudière diabolique dans laquelle tous les méchants sont jetés est complexe… Très morale. Il vaut mieux laisser, comme Matthieu Méron, s’échapper les personnages de la fumée, sains et saufs. Café à la main.
En choisissant La chaudière infernale, je cédais à mon goût pour les univers ésotériques auxquels cette image me semblait se rattacher. Je comptais alors dessiner un univers volcanique, peuplé de personnages mystérieux toisant le lecteur, entourés de symboles venus du fond des âges… C’était sans compter sur le naturel, qui eut tôt fait de revenir au galop : je voyais sans surprise revenir sur ma feuille cafés, motifs végétaux et personnages aériens. Il ne subsiste de mon idée initiale que la colonne de fumée, devenue une superposition de cercles, et dont la géométrie correspond bien au ton Art déco de l’image.
Matthieu Méron
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